LOISIRS FORCÉS
L’une de mes amies a appris, peu avant un certain Noël, qu’elle avait la leucémie et qu’elle devait tout de suite commencer la chimiothérapie. À peine quelques semaines plus tôt, Kim avait dit à des amis combien elle se sentait bénie et heureuse d’avoir une famille aimante, une maison confortable et un nouveau petit-fils. À son entrée à l’hôpital, elle a demandé à Jésus de lui faire sentir sa présence et de se tenir près d’elle.
DÉFAIS-TOI DE TES DOULEURS
Au cours des turbulentes années 1960, la musique populaire en Amérique était un étrange mélange de protestation et de patriotisme. Certaines chansons contestaient la guerre, l’appât du gain et l’injustice sociale, alors que d’autres appuyaient le devoir envers la patrie et les valeurs traditionnelles. Cependant, la chanson intitulée « Pack Up Your Sorrows » (Défais-toi de tes douleurs), de Richard Farina et Pauline Baez Marden, semblait convenir à toutes les catégories, en raison de l’accent qu’il y était mis sur la quête de la paix intérieure. Voici ce que son refrain disait :
LE POUVOIR D’UNE DÉMONSTRATION
Il y a deux décennies que l’écologiste Mike Hands travaille à aider les agriculteurs d’Amérique centrale à adopter des méthodes agricoles plus efficaces. Ils ont toutefois du mal à renoncer à leur très vieille tradition de « culture sur brûlis », même s’ils savent qu’elle a pour effet de détruire le sol et de polluer l’air.
NOS JOURS SONT COMPTÉS
Après le passage d’une tornade dévastatrice, un homme se tenait à l’extérieur de ce qui restait de sa maison. Les bijoux de sa femme et ses propres objets de collection étaient éparpillés quelque part dans les débris, mais il n’avait aucune intention d’entrer dans sa maison instable pour les y chercher. Il a déclaré : « Ça ne vaut pas la peine de risquer ma vie. »
SAVOURER
Dans une culture au rythme effréné, peu de gens prennent le temps de savourer un repas en compagnie d’amis. Quelqu’un a même fait remarquer que, de nos jours, le seul moyen de savourer un repas de sept services consiste à l’insérer en entier entre deux tranches de pain !
LA MARQUE DU LEADER
En visitant le campus de l’Université Purdue par une journée froide d’hiver, j’ai croisé deux jeunes hommes en train de déglacer un trottoir près d’une maison de confrérie. Les prenant pour des étudiants plus jeunes à qui des confrères plus vieux avaient confié cette tâche ardue, je leur ai dit : « Ils ne vous en ont pas parlé quand vous avez joint la confrérie, hein ? » L’un d’eux m’a dit, en levant les yeux et en me souriant : « Nous sommes tous les deux plus vieux. Je suis le vice-président de la confrérie et mon ami ici en est le président. » Je les ai remerciés de leur dur travail et j’ai poursuivi mon chemin, après m’être fait rappeler que se mettre au service d’autrui est la marque du vrai leader.
BRAS OUVERTS
Aux funérailles de Betty Ford, ancienne première dame des États-Unis, son fils Steven a dit : « C’est elle qui donnait de l’amour et du réconfort, et c’était la première à nous prendre dans ses bras. Il y a dix-neuf ans, lorsque j’ai traversé ma crise d’alcoolisme, ma mère […] m’a fait l’un des plus beaux cadeaux : apprendre à m’abandonner à Dieu et à accepter la grâce de Dieu dans ma vie. Je me suis véritablement senti alors dans ses bras comme le fils prodigue qui rentrait à la maison, et j’ai ressenti l’amour de Dieu par elle. C’était un bon cadeau. »
RÉCIT DE TÉMOINS OCULAIRES
Lorsque nous, de l’équipe de tournage de l’émission télévisée Day of Discovery , interviewons des gens en vue d’une biographie, nous aimons particulièrement discuter avec ceux qui connaissaient la personne dont nous racontons la vie. Au fil des ans, nous nous sommes entretenus avec un homme ayant été l’un des compagnons de baraque d’Eric Liddell dans un camp d’internement en Chine, une femme ayant vécu adolescente sous le toit de C. S. Lewis durant la Seconde Guerre mondiale et un homme ayant servi de chauffeur au Dr George Washington Carver durant une tournée de conférences dans tout le sud des États-Unis. Ils ont tous parlé librement et ouvertement de la personne spéciale qu’ils connaissaient.
UNE PAUSE
Le restaurant El Bulli, situé à deux heures de route au nord de Barcelone, est tellement couru que les clients doivent attendre six mois pour y manger. Par contre, le chef espagnol de renom Ferran Adrià a décidé de fermer les portes de son célèbre restaurant pendant deux ans pour que son personnel et lui aient le temps de réfléchir, de planifier et d’innover. Adrià a déclaré au Hemispheres Magazine : « Si nous remportons tous les prix, pourquoi changer ? Travailler 15 heures par jour nous laisse très peu de temps pour créer. » En dépit de leur grand succès, ils ont mis du temps de côté afin de le consacrer à ce qui compte le plus pour eux.
LE POUVOIR DE LA PENSÉE TERMINALE
Tandis que nous attendons de commencer la nouvelle année armés de projets et de résolutions, la voix d’hommes pieux du passé nous encourage à nous remémorer ce que nous préférerions oublier : notre propre mort.